10.1.08

Ca ne fait pas mal et c'est rapide

Les empreintes et la photo des étrangers entrant au Japon, cela ne fait pas mal et c'est rapide. Le Japon est vraiment un pays qui essaye de faire bien les choses, de prévoir tout ce qu'il faut pour l'imprévu. Les empreintes au Japon, c'est dans tous les aéroports et ports du Japon, tous ces lieux en lien avec l'extérieur. L'extérieur si étranger et différent, possiblement porteur de terrorisme. C'est bien connu, au Japon, le terrorisme n'existe pas, sauf quand ça arrive dans le métro ou dans des avions.

Après une descente de l'avion, bienvenue en zone batarde, pas encore au Japon. Vous serez guidé jusque là où il faut passer. Vous avez l'habitude de voir quelques flics bavarder dans un bocal à Charles de Gaulle, évoquant la dernière Star Academy ? Au Japon, c'est bien différent. Après le dépistage à la caméra infrarouge pour répérer tous les touristes qui rapporteraient un sale virus, vous passer devant un gars qui a obtenu un nouveau boulot, grâce à la nouvelle loi sur l'entrée des étrangers au Japon.
Son boulot, c'est de faire le tri entre les Japonais et les autres. Simple, ça se voit sur la figure.
Ceux qui veulent savoir s'ils peuvent passer avec leur famille japonaise dans la même file d'attente, c'est niet, non, だめ.

Retour en bus depuis l'aéroport du Kansai

Ensuite, un autre type qui a un nouveau boulot, plus compliqué. Il doit trier le simple touriste étranger et les possesseurs de re-entry permit, le petit papier qui permet de revenir au Japon, quand on y habite, y travaille et tout le reste.
Ouf, on est pas avec les simples touristes qui se mettent dans la file d'attente à la sauce disneyland (longue).

Ensuite, il y a un gars qui a un nouveau boulot, c'est de montrer de la main où aller. Car il y a le choix: au moins 4 officiers de l'immigration sont postés derrière leur bureau, à la hauteur d'un juge de tribunal, plus haut que vous, à moins que vous soyez Hollandais, donc plus grand que ces petits troublions assis sur leur chaise.

Devant vous, la sublime machine est là. Deux emplacements pour les index, un écran capable d'afficher 2 millions de couleurs et le message «Welcome» et au-dessus, une petite caméra. Pas très dépaysé, cela ressemble à un MacBook, le clavier en moins, les pose-doigts en plus et le tout, en plus petit. Cela va très vite, sauf si on y met de la mauvais volonté. Ensuite, pour la photo, on ne sait pas, mais j'aimerai bien voir ma tête... Pas de questions en plus de la part du type sur sa chaise haute. Les questions, c'est moi qui les ai posées à l'officier, qui n'y peut rien. Je ne suis peut-être pas le seul à dire clairement que c'est de la connerie ce truc, j'espère. Il pensera s'il veut qu'un Français est mal poli.

Alors si vous rêvez de parler mal à un officier de l'immigration, n'essayez pas Paris CDG, mais plutôt le Japon, vous éviterez certainement une fouille au corps. Au Japon, tout est bien fait pour éviter le conflit, souvenez-vous en ! Le Japon, c'est moche à l'immigration (et un peu entre l'aéroport et Osaka, photos ci-dessus), heureusement, il reste Kyoto et tant d'autres endroits une fois la frontière passée. Mais SVP, quand vous donnez votre passeport, donnez le tract ou dîtes combien vous n'appréciez pas ces mesures. Vous ne risquez rien. (et vous pouvez même mettre un tract dans les boîtes à suggestions !)


Suggestions pour l'abolition de la prise des empreintes à l'entrée du Japon !

11.12.07

Fingerprinting at Narita, Terminal 2

A friend of mine (TokyoExpat) recently came back through Narita Terminal 2. Here is his experience:

So, I made it through the new immigration checks at Narita T2. I was lucky to get through quickly...

On approach to the immigration section, I could see the hoards of people lining up. I had been expecting the worst and there it was. There were at least 500 people lining up waiting to go through gates. Next to this were the completely empty lines for Japanese passport holders. What a joke.Then I noticed the section in between! A new sectioned signposted with orange signs "re-entry permit holders". There were two gates with only two gaijins waiting. I moved over to that line away from the hundreds and hundreds of people waiting. I felt guilty but glad not be in the queue for another hour or more at least. There were a group of people off to the side as they obviously had some kind of problem. I won't know what the immigration officer was telling them. Were they the terrorists that Japan is looking for? I doubt it as they were school kids - from what I could see. Anyway, now I was almost at the point of submitting my face and fingers to the vast data bank open to Japanese government agencies. Sure enough the kind Japanese immigration office let out a "hai" calling me up before dryly took my passport and entry documentation. No other words passed form his lips as the remaining prompts for me to re-enter Japan came form the cute NEC screen. I was requested by the machine to press my two index fingers on the pads as well as looking into the camera shortly thereafter. Once my passport pages had wastefully been filled with more useless over sized stamps, it was handed back to me. I am now just another biometric piece of data. You could tell the relief of all the Japanese people in the airport as they were safe in the knowledge that thousands of sets of data are now on file.

My experience was over within minutes. My fellow passengers were destined to stay at Narita for a while longer. And what for? Now I am sure that we are one step further on the way to state control as another government has more information on me than they actually need.

6.12.07

Spanish version now online

Porque amamos Japón, estamos en contra de las nuevas medidas de
seguridad dirigidas a los extranjeros que entran a Japón:

- Contra la disposición de tomar las huellas digitales de los
extranjeros al entrar a Japón.
- Un tratamiento que debe ser reservado a criminales, degradante para
todos los extranjeros inocentes.
- Las familias mixtas, compuestas por un japonés y un extranjero, no
desean ser separadas al momento de pasar los controles, y no aceptan
un trato degradante para uno de sus miembros.
- Los extranjeros que viven Japón no son visitantes. Viven acá,
trabajan acá, pagan impuestos acá. Tienen derecho a recibir el mismo
trato que los japoneses al entrar al territorio, pues reingresan a su
casa.
- Ningún extranjero ha cometido jamás un acto terrorista en suelo
japonés.
- Medidas así son nefastas para la imagen de Japón, serán
perjudiciales para la afluencia de turistas al país.
tract-1.3-es

2.12.07

Protest sheet version 1.1.1 + arabic version


Thanks to reader's help, a new version is done with an arabic part.
And two spelling mistakes have been corrected.

Links to download are located on the upper right corner of this screen.

28.11.07

Protest sheet update v1.1

Tract1.1 Protest sheet against fingerprints policy in Japan
Thanks to readers' feedback, the update is available, with a grain of love inside and even a mobile access ! Scan the QR code with your cell phone and spread the word to your friends via mobile email.

Caution: the usage of the tract is yours but please to be responsible. No littering, no public distribution - prior authorization is required. We suggest to behave in clean and matured manners and avoid confrontation. A key purpose of this tract is to raise awareness to Japanese people.

Links to download latest versions are located on the upper right column of this screen.

25.11.07

Wanna new fingerprints ?

Tsutomu Matsumoto is a Japanese mathematician, a cryptographer who works on security, and he decided to see if he could fool the machines which identify you by your fingerprint. This home science project costs about £20. Take a finger and make a cast with the moulding plastic sold in hobby shops. Then pour some liquid gelatin (ordinary food gelatin) into that mould and let it harden. Stick this over your finger pad: it fools fingerprint detectors about 80% of the time. The joy is, once you’ve fooled the machine, your fake fingerprint is made of the same stuff as fruit pastilles, so you can simply eat the evidence.

Read more here:
Make your own ID
Ben Goldacre
The Guardian
Saturday November 24 2007

Protester dans le plâtre
























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